alpes-maritimes
Retrouvé en 1986 sur la colline de Cartinet (Jacob et al., 1987-88 : 210). À l’époque, ce tumulus avait été confondu avec celui de Pomeiret. Il s’agit d’une tombe à chambre circulaire de 2,50 m de diamètre, aménagée sur une base vaguement rectangulaire de 7 m x 6 m. Trois petits clous en fer dans les déblais indiquent une utilisation à l’âge du Fer. (Fulconis - Gallia Information 2007)
Localisation : carte archéologique intéractive : inventaire des sites et localisation
Tumulus du Cartinet N°2 - 2007
Crédits photo : S.F.
Fouillé par Bottin en 1899 (N° 6 de sa liste), il trouva à 30 au 40 cm de profondeur, un epremière couche archéologique reposant sur un dallage de petites pierres plates, contenant des débris osseux et des dents, une bague en bronze formée d'un anneau non fermé dont les extrémités filiformes s'enroulent en spirale opposées, et un anneau fermé en bronze, au dessous gisaient les restes de deux squelettes, orientés d'est en ouest, bien conservés mais sans mobilier funéraire.
Datation proposée : bronze moyen / final pour la couche supérieure
Bibliographie
GASSIN Bernard, Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, CNRS, Paris, 1986
COTTE V., Documents sur la préhistoire de la Provence, Aix, t. IV, 1924
CHENEVEAU René, Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém IPAAM, t. XI, p. 81
VINDRY G., Un siècle de recherches préhistoriques et protohistoriques en Provence Orientale (1875-1975), Doc. d'archéo. méridionale, 1978
Situé à 180 m au Sud du tumulus N°2 de la Croix de Cabris, au bord de l'ancien chemin de Cabris à Saint-Vallier.
Fouillé par Bottin en 1899 (N°5 de son article), il a été revu par Sauzade vers 1970.
Localisation : carte archéologique intéractive : inventaire des sites et localisation
Tumulus du Cartinet N°1 - 2004
Crédits photo : A. Blazit
Le tumulus mesure 15 mètres de diamètre pour 2,50 m de haut. Il est entouré par un muret. Une dépression au centre du tumulus témoigne des fouilles anciennes.
Bottin mis à jour à 0,70 m de profondeur, des os fragmentés et en désordre et quelques dents, accompagnés du matériel suivant : un poignard en bronze à deux rivets et à nervure centrale (112mm de long) datable du Bronze moyen, une épingle à tête en clou et corps très renflé, non décorée, de quinze centimètres de long (Bronze final III), une bague en bronze formée d'un anneau non fermé dont les extrémités filiformes s'enroulent en spirales opposées, deux anneaux en bronze, une "petite breloque avec trois petits anneaux" (il s'agit probablement d'un bouton à bélière, dans laquelle est engagé un anneau), la moitié d'une petite perle olivaire, plusieurs débris de perles.
A 1,70 m, sur le sol, reposait un squelette en place sans aucun mobilier.
Datation proposée : Bronze moyen et Bronze final III
Bibliographie
GASSIN Bernard, Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, CNRS, Paris, 1986
COTTE V., Documents sur la préhistoire de la Provence, Aix, t. IV, 1924
GOBY P., Coup d'oeil d'ensemble sur le préhistorique de l'arrondissement de Grasse, 2ème CPF Vannes, 1906
CHENEVEAU René, Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém IPAAM, t. XI, p. 81
VINDRY G., Un siècle de recherches préhistoriques et protohistoriques en Provence Orientale (1875-1975), Doc. d'archéo. méridionale, 1978
Situé sur un petit mamelon au sud de l'ancien chemin de Saint-Cézaire à Cabris et à 800 mètres au sud-est en contrebas des dolmens de Colle Basse 1 et Colle Basse 2.
(Dolmen de Colbas 3 en 1971, fouille G. Sauzade)
Historique et description
Fouillée par Casimir Bottin vers 1875, refouillé par Gérard Sauzade en 1971. La sépulture à vraisemblablement été découverte par Bourguignat en 1866, comme l'une des deux tombes découverte "sur la colline du Défent", l'autre étant le Dolmen de Serre D'Inguille. La tombe en blocs de Colbas 3 a été visité également par Emile Rivière en 1879.
Il existe une confusion sur la dénomination de ce mégalithe entre divers auteurs. (cf Atlas N°81 Gassin)
La tombe se compose d'un petit tumulus, avec une chambre formée de 7 blocs, en fer à cheval et ouverte à l'ouest selon Bottin., circulaire selon Sauzade.
Le matériel archéologique
Bottin mis au jour un matériel peu abondant : quatre squelettes, quelques tessons, une molaire de cheval, quatre dents de chèvre, quelques os brûlés, quelques éclats de silex.
Le site est datable du Chalcolithique.
Bibliographie
GASSIN Bernard, Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, CNRS, Paris, 1986.
BOURGUIGNAT Jean-René, Monuments mégalithiques de Saint-Cézaire, près Grasse, Mémoire de la société des Sciences Naturelles et Histoire, des Lettres et Beaux-Arts de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, t. V, 1875.
COTTE V., Documents sur la préhistoire de la Provence, Aix, t. IV, 1924
CHENEVEAU René, Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém IPAAM, t. XI, p. 92
COURTIN Jean, Le néolithique de la Provence, Mém SPF, t. 11, 1974
SAUZADE Gérard, Les deux tombes du Prignon et les dolmens de Saint-Cézaire, 1979.
RIVIERE Emile, Nouvelles recherches dans les Alpes Maritimes en 1879, Congrés AFAS, 1880
RIVIERE Emile, De l'antiquité de l'homme dans les Alpes-Maritimes, 1887
BOTTIN CasimirMémoire sur neuf tumuli de la période néolithique, in Ann. Soc. Lett., Sc. et Arts des A.M., T. X, p. 426-445.
Localisation : inventaire des sites et localisation
Cette sépulture se trouve à 3,7 km au nord de Saint-Cézaire, sur la pente sud d'une colline, près d'un chemin allant du col de la Lèque à Camp Long.
Tombe en blocs de Clauds ou Sargier - 1970 |
Citée par A. de Maret en 1877 sous le nom de "Dolmen des Clauds", Rivière en 1880, Rivière mentionne également le dolmen de Sargier, ainsi que Cheneveau en 1968. Sauzade n'y voit qu'un seul site, mais il est possible qu'une tombe n'ait pas été retrouvée.
La tombe en blocs de Clauds ou Sargier a été retrouvée en 1960 par J.C. Duret qui a tamisé les déblais.
Cette tombe en blocs, à chambre circulaire de 1,10 m de diamètre, au centre d'un tumulus de 4 m de diamètre.
Le matériel archéologique
De Maret y trouva "une bague en bronze et un autre morceau du même métal". Le mobilier découvert par Duret est conservé au Musée de Grasse sous le nom de "tholos de la Lèque" : une armature foliacée biface à retouche couvrante cassée, deux anneaux ouverts en bronze ou en cuivre, de section carrée ou rectangulaire, une alène bipointe de section carré en cuivre ou bronze, un fragment de perle en cuivre ou bronze, un eperle discoïde en calcaire.
Datation
Selon G. Sauzade, le dernier à l'avoir étudiée, cette tombe doit être attribuée au Chalcolithique récent et à l'âge du Bronze
Bibliographie
GASSIN Bernard
Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, CNRS, Paris, 1986 - p. 78
COTTE, Documents sur la Préhistoire de la Provence, t. II, 1924
CHENEVEAU René, Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém. IPAAM, t. XI, 1968, p. 89-90
SAUZADE Gérard, Les deux tombes du Prignon et les dolmens de Saint Cézaire (Alpes-Maritimes), BAP, N°4, 1979 p. 30
COURTIN Jean
Le Néolithique de la Provence. Mém. de la S.P.F., T. XI, p. 224.
MARET A. de
Les dolmens de Saint-Cézaire, Materiaux pour l'Histoire Primitive et naturelle de l'Homme, t. VIII, 1887. p.326-329
RIVIERE Emile
De l'Antiquité de L'Homme dans les Alpes-Maritimes - Paris - 1887
RIVIERE Emile
Nouvelles Recherches dans les Alpes-Maritimes, AFAS, Reims - 1880, p. 622-628
Tumulus de la Croix de Cabris N° 1
Localisation : inventaire des sites et localisation
Ce tumulus est situé sur l'ancien chemin de Saint-Vallier à Cabris, au lieu dit Croix de Cabris, au croisement de plusieurs chemins
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Tumulus de la Croix de Cabris N°1 (crédits photos - 1970 : G. Sauzade, 1974 : M. Gourdon, 2005 : A. Blazit)
Fouillé par Bottin avant 1899 (N°3 de sa liste), revu par Gérard Sauzade en 1970
Bottin récolta des ossements fragmentés, un squelette qui semblait en partie en place, à l'ouest de la tombe, avec "de légères traces de crémations" et des charbons.
Le mobilier archéologique se composait d'une épingle en bronze, à tête subconique, "ornée tout autour de la tête d'une petite dentelure et de six lignes transversales" de 170 mm de long, d'une rondelle d'étain percée au centre, de tessons divers, d'une pointe en silex.
Bernard Gassin signale des éléments provenant de ce tumulus dans la collection Bottin au musée d'Histoire de Provence à Grasse. Il s'agit de trois coquillages (deux Mesodesma Cornea poli, une valve de cardium), un tesson décoré d'incisions profondes, des tessons divers.
La dation proposée est le Bronze final III (épingle)
Tumulus de la Croix de Cabris N° 2
Localisation : inventaire des sites et localisation
A cinquante mètres au sud du précédent, entre les collines du Lautéron et des Audides
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Tumulus de la Croix de Cabris N°2 Crédits photos : 1970 G. Sauzade / 2005 A. Blazit |
Fouillé par Bottin avant 1899 (N°4 de sa liste)
Selon Bottin, il se présentait sous la forme d'un cône de 50 m de diamètre et de 2 m de haut. Selon Cheneveau, il n'aurait que 12 m de diamètre.
Bottin mis au jour, "à cinquante centimètres du sommet", quelques os longs et quelques dents, deux boutons à rivet, une pointe en silex, plusieurs tessons "ornés de lignes creuses".
Bernard Gassin a vu dans la collection Bottin à Grasse, 2 tessons d'un vase ovoïde, portant un mamelon au contact du bord, à pâte brune, à surface raclée, de 19 cm de diamètre à l'ouverture.
La datation proposée est Bronze-Bronze final.
Tumulus de la Croix de Cabris N° 3
localisation : inventaire des sites et localisation
Tumulus de la Croix de Cabris N°3 |
Bibliographie
GASSIN Bernard, Atlas Préhistorique du Midi Méditerranéen, feuille de Cannes, 1986
COTTE V. , Documents sur la préhistoire de la Provence, Aix, t. IV, 1924, p. 145
VINDRY Georges, Un siècle de recherches préhistoriques et protohistoriques en Provence orientale, Doc. D'archéologie Méridionale, t. 1, 1978
CHENEVEAU René, Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém IPAAM, t. XI, p. 81
Il se situent sur la commune d'Andon, par l'unique route d'accès au village de Canaux, il faut poursuivre 2 km après le village, la nécropole tumulaire se trouve en contrebas de la route sur la gauche, derrière les champs cultivés sur un terrain karstifié. Elle s'organise d'est en ouest.
A noter dans la proche périphérie, la "grotte Bottin ou du Cafard" ayant livré des restes humains et de la céramique de l'age du bronze, des charbons de bois et de restes fauniques. "On y pénètre par un étroit passage actuellement obstrué de grosses pierres... Les quelques fouilles pratiquées dans un coin de la grande salle...nous ont permis de constater qu'elle avait été habitée. C'est la présence de foyers, de pierres calcinées, de charbon, de cendres, de fragments de poterie très grossière et seulement cuite au soleil, ainsi que quelques os de bêtes brisés ; qui a établi sa destination primitive". (Bottin 1897)
La grotte Bottin ou du Cafard, 2010.
A proximité également, se trouve la "grotte des Poteries", en contrebas du village de Canaux, fouillée en partie par G. Vindry dans les années 70 et qui a révélé de nombreuses inhumations et du mobilier s'échelonnant du Chalcolithique au Bronze.
La grotte des Poteries en 2001.
Découverts en 1885 par Casimir Bottin, il s'agit de 7 petits tertres de 7 à 12 m de circonférence, alignés d'est en ouest. Ces différentes structures ont été bouleversées à des périodes antérieures. Une fouille de révision a été réalisée par G. Sauzade.
Tumulus N° 1
Bottin nous livre ses observations : "Cette sépulture est située au commencement de la colline du côté de l'est ; elle présente un petit tertre formant tumulus de 8 mètres environ de circonférence, toutes les pierres devant former la sépulture avaient disparu : cependant, malgré son désordre intérieur, nous avons reconnu que cette tombre ne devait contenir qu'un seul squelette de structure ordinaire, devant être orienté de l'ouest à l'est , accompagné seulement de quelques vases en terre fabriqués avec une pâte noire, fine, crue, assez homogène, dépourvus de toute sorte d'ornement et était dépourvue aussi de toute espèce d'arme"
Tumulus N° 2
Il se présente sous la forme d'un "tertre de 10 à 12 m de circonférence, sa perspective extérieure, les grosses pierres renversées qui gisaient sur le sol, que les bergers avaient disposées pour donner du sel au bétail, tout enfin indiquait la présence d'une sépulture importante; et l'on verra par le résultat de nos fouilles que nous n'avons pas été trop trompés dans notre attente. Toute les pierres devant former la sépultue avaient disparu, sauf une ordinaire restée sur place du côté de l'ouest et qui devait être suivie d'une série d'autres, disposées en cercle ou en carré pour former la tombe."
J. Courtin interprète la sépulture en terme de tholos possible. L’incertitude du fouilleur et la présence de grosses pierres plates renversées pourraient indiquer qu’il s’agissait à l'origine d’un dolmen.
Doc 1 : matériel récolté par G. Sauzade, tumulus N°2 - De gauche à droite, alène en cuivre, pendeloques en crochet ou griffes en os, perles en calcaire, os ou test.
Ces alênes s’associent à tous les styles de céramique décorée. Les alênes losangiques doivent, en revanche, être rattachées au Bronze ancien et sont présentes sur plusieurs sites à céramique à décor incisé et barbelé. Des variantes morphologiques des alênes sont présentes avec des alênes rondes – carrées, rares. (Lemercier 2002)
Doc 2 : matériel récolté par G. Sauzade, tumulus N°2 - Poignard en silex, armature de projectile pédonculée, perles en stéatite.
Tumulus N° 3
A 100 m de précédent. Cette sépulture "présente un petit tertre assez bombé, avec quelques pierres disposées au dessus provenant sans doute de la destruction de la sépulture ; une de celles qui devait former le cercle de la tombe se trouve encore placée du côté de l'ouest dans sa disposition primitive. Nous avons constaté que cette tombe, malgré son désordre intérieur, ne renfermait les restes que d'une jeune personne devant être orientée de l'ouest à l'est ; les ornements que nous avons recueillis, quoique peu nombreux, sont assez précieux et marquent un manque d'attention de la part des profanateurs ; ces ornements se composent de deux petits bracelets ouverts tige quadrangulaire de 0,048 m destinés à un bras très grêle.
Une bague à fil metallique à triple enroulement, diamètre intérieur des plus grêle, le bout de notre petit doigt entre à peine.
Un anneau fermé, épaisseur 0,003 m, diamètre intérieur 0,015 m qui a pu servir de bague. Ces quatre objets représentent, à ne pas en douter, la parure d'une jeune personne de 15 ou 16 ans au plus, le tout accompagné de quelques tessons de poteries. Ces vases étaient fabriqués d'une pâte très noire, fine et assez homogène. une grande dalle de 1,50 m de long sur 1,50 m de large, qui gît renversée du côté de l'ouest, indique qu'elle devait être disposée sur la sépulture en guise de table."
Tumulus N° 4
Tumulus N°5
A 10 m du précédent. "les premières fouilles ayant été entreprises à notre insu, nous ne nous y sommes arrêtés un moment que pour la forme, et parce qu'elle fait partie de la série de nos découvertes, le tertre devant former le le tumulus de cette sépulture avait disparu et il ne restait qu'un petit exhaussement gazonné comme une prairie, au milieu de laquelle apparaissait, à fleur du sol, la sépulture formée par dix pierres ordinaires, disposées sur un carré de 1,20 m de long sur 1,50 m de large, une grande dalle semblable à celle de la sépulture précédente gît à côté et elle devait servir à recouvrir la tombe ; nous ignorons si on a trouvé quelques objets d'ornement, pour ce qui nous concerne nous avons rencontré deux petites perles d'ornement semblables à celles recueillies dans la tombe N°2. Et nous sommes d'avis que cette sépulture ne devait contenir que deux outrois squelettes."
Tumulus N°6
Tumulus N°7
A 150 m plus à l'ouest. "Elle présente un joli tertre en forme de tumulus assez relevé, formé d'une quantité de pierrailles, remplie de buis, d'un aspect très abrupt et d'une forme très régulière... Il y avait lieu d'espérer ici la présence d'une tombe non profanée. Cependant, nous avons été trompés dans notre attente ; cette sépulture a été trouvée dépourvue de tout objet d'ornement et ne renfermant que les restes d'un fort squelette paraissant d'une structure au dessus de la moyenne, qui devait être orienté de l'est vers l'ouest. Quelques restes de vases, d'une pâte très noire comme celle des précédents étaient les seuls vestiges d'ornement que nous y avons rencontrés, néanmoins, nous devons nous arrêter sur la particularité d'une anse semblable à la queue d'une cuillère. Cette anse se sépare à quatre centimètres, sur lequel probablement s'appuyait le fond d'une espèce de coupe qui devait servir à boire. Une anse à peu près analogue avit été trouvée par nous, au tumulus N°11, situé au quartier des Mauvans; cette sépulture contenait aussi quelques débris d'os brûlés."
Ces tumulus ont été réutilisés au bronze moyen/final et partiellement vidés à cette occasion comme le prouve le mobilier d'horizon Chalcolithique découvert à la surface des tumulus.
Bibliographie
BOTTIN C. - Tumuli des Canneaux ou d’Andon près de Saint-Vallier-de-Thiey, Bulletin de l’Académie du Var, 1897.
GOBY P. - Coup d’oeil d’ensemble sur le préhistorique de l’arrondissement de Grasse, et notamment sur ses dolmens, tumulus et sépultures, Congrès Préhistorique de France, Vannes, 1906, p. 382-410.
COTTE V. - Documents sur la préhistoire de Provence, Aix-en-Provence : Editions A. Dragon, 4 volumes, 1924.
COURTIN J. - Le Néolithique de la Provence, Paris : Klincksieck, 1974, 355 p. (Mémoire de la Société Préhistorique Française, 11). 1974
Le tumulus ou tholos de la Colette à Escragnolles, se trouve près du hameau de la Colette à une altitude de 1000 m.
Localisation : carte de l'inventaire des sites
Description
Cette structure funéraire se présentait sous la forme d'un tumulus de pierre (plates) de 10 m de diamètre et 1,5 m de hauteur. Selon Marcellin Chiris, qui fouilla la tombe en 1880, le sommet présentait un cercle de pierres régulier de 5 m de diamètre dont il est délicat de préciser la datation. La place de la « couche à ossements » de 3,5 m de diamètre et 25-30 cm d’épaisseur par rapport à la chambre évoquée n’est pas précisée.
J. Courtin évoque la possibilité d’une tholos pour ce monument bien que les descritpion de Chiris sur lesquelles il se fonde soient relativement imprécises. Il s'agirait alors d'une tombe à chambre ronde, pourvue d'une voute en encorbellement, dont la structure se serait effondrée.
Le mobilier archéologique
Il comprend 3 tessons correspondant à 3 vases distincts. Un tesson est décoré de lignes incisées horizontales et d’une bande en fermeture éclair incisée (phase 3 / Lemercier 2002). Un tesson présente 3 lignes horizontales réalisées au peigne et le troisième présente une bande croisillonnée au peigne encadrée de deux bandes réservées.
Ces éléments sont rattachable à la période Campaniforme.
De nombreux tessons non décorés ont été mis également au jour.
La sépulture contenait les restes d'une trentaine de squelettes adultes et enfants selopn Chiris. Parmi ceux-ci ont été découvertes des rondelles osseuses découpées dans des os crâniens. Leur interprétation reste problématique
Fouille Chiris 1885 - restes humains (D.R. Barbiero - Musée d'Histoire de Provence - Grasse)
L’industrie lithique taillée comprend quatre lames en silex dont une de 10 cm à section trapézoïdale, une armature biface foliacée allongée et épaisse et un fragment de poignard à retouches « en pelures » et face inférieure plane polie.
La parure comprend des fragments d’un brassard d’archer en grès fin probablement à quatre trous. Et des petites perles irrégulières en « callais » (variscite ?), minéral voisin de la turquoise de provenance lointaine.
Fouille Chiris 1885 - (D.R. Barbiero - Musée d'Histoire de Provence - Grasse)
Les objets métalliques : une alêne bipointe à section carrée en cuivre de 115 mm dont l'analyse a donné : arsenic 0,61, argent 0,03, nickel 0,03, bismuth 0,022, traces d’antimoine et de fer. (Dr Schröder Landesmuseum de Stuttgart).
Le matériel archéologique d'après Jean Courtin
Bibliographie
CHIRIS M. – Mémoire sur un tumulus de l’époque néolithique situé à la Collette, Escragnoles (Alpes-
Maritimes), Draguignan, 1889.
COTTE V. – Documents sur la préhistoire de Provence, Aix-en-Provence : Editions A. Dragon, 4
volumes, 1924.
COURTIN J. – Les dolmens à couloir de Provence orientale, L’Anthropologie, LXVI, 3-4, 1962, p. 269-
278. 1962.
COURTIN J. – Le Néolithique de la Provence, Paris : Klincksieck, 1974, 355 p. (Mémoire de la Société
Préhistorique Française, 11). 1974
GASSIN B. – Atlas préhistorique du Midi méditerranéen, feuille de Cannes, Paris : CNRS, 1986.
GOBY P. – Coup d’oeil d’ensemble sur le préhistorique de l’arrondissement de Grasse, et notamment
sur ses dolmens, tumulus et sépultures, Congrès Préhistorique de France, Vannes, 1906, p. 382-410.
TREINEN F. – Les poteries campaniformes en France, Gallia Préhistoire, Tome XIII, 1970, 1 p. 53-107,
2 p. 263-332. 1970
LEMERCIER O. - Le Campaniforme dans le sud-est de la France. De l’Archéologie à l’Histoire du troisième millénaire avant notre ère. Thèse de doctorat. Aix, 2002.
Localisation et accès
La structure est érigée au centre d'un tumulus ovalaire de 10,50 m (axe nord-sud). La chambre de 1,50 m X 1,30 m est délimitée par trois dalles en calcaire local dressées sur ses côtés nord, est et sud. La dalle sud, 2 m X 2,80 m, plus longue, dépasse à l'est la dalle de chevet. Un des piliers situé à l'origine à l'entrée de la cella, se trouve désormais couché dans cette dernière. L'entrée s'ouvre à l'ouest sur un couloir de 3 m de long et un peu plus d'1,20 de large. Il est formé d'une dalle et de murets en pierre sèche. Certains blocs se trouvant à l'heure actuelle sur le tumulus sont vraisemblablement des éléments de ce couloir. Un bloc imposant gîsant sur le tumulus correspond à ce qui devait être la dalle de couverture du monument.
Relevé du dolmen par M. Gourdon, 1974.
Dolmen de la Colette dans les années 50, crédits J. Luzi (SIIVU)
Les clichés suivants pris en 1974 par M. Gourdon nous montrent une structure déjà affectée par les actions anthropiques. La végétation, quand à elle, restant peu invasive sur le site. On note toutefois la présence d'un chêne pubescent sur le tumulus, discret dans les années 70 et qui 40 ans plus tard occupe une place plus importante.
Dolmen de La Colette en 1974. M. Gourdon |
Historique et matériel archéologique
Le monument a été fouillé par Chiris.
Le matériel archéologique comprend 2 perle à ailettes, des perles discoides, une dent percée et une perle olivaire. Ce mobilier évoque le chalcolithique.
Selon M. Gourdon, des pointes de flèches, des grattoirs et des perles en schistes auraient été également mis au jour.
Le Dolmen des Claps a pour particularité de disposer d'un tumulus en relatif bon état, que l'on distingue facilement ce qui n'est pas le cas de nombreux autres mégalithes du secteur dont les tumulus sont très souvent occultés par la végétation. Malheureusement, la structure du dolmen est dégradée, et ce n'est pas ici une exception à la règle.
Bibliographie
GOBY Paul
Coup d'oeil d'ensemble sur le préhistorique de l'arrondissement de Grasse, 2ème CPF Vannes, 1906
COTTE
Documents sur la Préhistoire de la Provence, t. IV, 1924
CHENEVEAU René
Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém. IPAAM, t. XI, 1968
COURTIN Jean
Les dolmens à couloir de Provence Orientale, L'anthropologie, t. 66, 1962
COURTIN Jean
Le JNéolithique de la Provence, Mémoires de la SPF, t. 11, 1975
GOURDON Michel
Le Néolithique et l'Age du bronze dans les Alpes-Maritimes, mém. de maîtrise d'histoire, université de Nice, 1975
GASSIN Bernard
Atlas Préhistorique du Midi Méditerranéen, feuille de Cannes, 1986
Cette structure est située à 100 m au sud du dolmen des Puades sous le chemin longeant le canal Belletrud.
Elle a été fouillée par Casimir Bottin vers 1880 et par Gérard Sauzade en 1971.
Ciste des puades en 1978 (M. Gourdon) | Ciste des puades en 2005 (J.J. de la Napoule) |
Il s'agit d'un petit caisson carré, à fleur de terre, en blocs ou petites dalles de champs.
Le mobilier archéologique
Sauzade a recueilli une alène losangique en bronze, une perle en Collumbella rustica, 24 perles en stéatite, deux cent perles discoïdes en test de coquille, 3 pendeloques en cristal de roche, un fragment de cristal de roche retouché, 3 canines de canidés non percées, de nombreux fragments de poteries dont un décoré, peut-être campaniforme, des éléments de collier tubulaire et spiralé.
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Ciste des puades en 1971 (G. Sauzade) | Mobilier du ciste des puades de la fouille Sauzade en 1971, Chalcolithique et Bronze ancien (G. Sauzade) |
Datation proposée : Chalcolithique puis Bronze ancien.
Selon Guébhard et Goby, Bottin aurait fouillé une deuxième ciste non loin de la première : la ciste des Puades 2 dans l'Atlas Préhistorique de Bernard Gassin.
Bibliographie
GUEBHARD Adrien, Ponnadieu et les environs de Saint-Vallier-de-Thiey, Bulletin du CAF, section des Alpes-Maritimes, t. XVI, 1895
GOBY Paul et GUEBHARD Adrien, Sur les enceintes préhistoriques des Alpes-Maritimes, Congrés AFAS Grenoble, 1904
GOBY Paul, Coup d'oeil d'ensemble sur le préhistorique de l'arrondissement de Grasse, 2ème CPF Vannes, 1906
CHENEVEAU René, Liste des mégalithes, pseudo-mégalithes et tumulus des Alpes-Maritimes, Mém IPAAM, mise à jour N°2, t. XIV, 1971
GAGNIERES Sylvain, Informations archéologiques, Gallia Préhistoire, XV, 2, p. 555, 1972
GASSIN Bernard, Atlas préhistorique du midi méditerranéen, feuille de Cannes, p. 83, CNRS, Paris, 1986.
Situé à 3,5 km à l'est/nord-est de Saint-Cézaire, au quartier du Bois d'Amon, sur un replat à 595 m d'altitude. Découvert par Bourguignat en 1866, fouillé apr De Maret le 3 mars 1876, par Goby en 1900 et Sauzade en 1971. inscription MH / arrêté du 26 avril 1989 (cad. B1 282). 50 m au sud-ouest se trouve le dolmen de Colbas 2 ou Colle Basse 2, restauré lors d'une opération menée par l'Institut d'Etudes Niçoises / Conseil Général des AM en 1998.
(Dolmen de Colbas 1, J. Courtin, 1960)
Historique et description
C'est le plus grand dolmen des Alpes-Maritimes. Selon les termes de Bourguignat en 1866 "...le plus important du pays. Ce dolmen que je regrette beaucoup de n'avoir pu examiner est immense, et se trouve construit, aux dires de mes guides, en pierres vraiment colossales".
(doc. 1 topographie de A. De Maret)
La cella (1,80m x 1,60m) est formée de 5 dalles complétées, entre les piliers de l'entrée et les dalles latérales, par des murets de pierres sèches. Les piliers de l'entrée mesurent 1,87 m et 1,65 m. Ils s'ouvrent à l'ouest-nord-ouest sur une antichambre, longue de 2 m et large de 80 cm, formée par deux dalles au nord et au sud, limitée à l'ouest par un seuil d'une hauteur de 60 cm, prolongé par un couloir de 3 m de long sur 95 cm de large. Ce dernier est formé d'un muret en pierres sèches au nord, d'une dalle et d'un muret au sud.
Lorsque De Maret fouilla le dolmen, l'antichambre était séparée de la cella par un seuil formé de deux pierres, l'une à plat et l'autre, verticale reposant sur la première, haute de 70 cm.
Le tumulus mesurait 13 m de long sut 10 m de large et 1 m de hauteur et De Maret remarque qu'il est ceinturé de gros blocs alignés : "il est probable qu'un cercle devait ainsi entourer le monument, comme un cromlech, dont les pierres seraient simplement mises à plat sur le sol." (cf doc. 1)
De Maret précise : "La table (de couverture) qui avait glissé et qui reposait simplement sur la pierre du fond avait 1,80 m de long sur 1,50 m de large, d'un côté et de l'autre. Primitivement, elle devait porter seulement sur la convexité dont nous avons parlé (en fait sur le sommet de la dalle de chevet) et sur les deux piliers de la porte, laissant en dessous à gauche et à droite, un vide de 50 cm. A mon grand regret, j'ai été obligé de la briser, n'ayant pu la faire enlever et désirant fouiller, l'intérieur de la cella et du couloir...." (cf doc. 1, plan en coupe)
On ne peut que regretter, qu'il en ait été ainsi pour plusieurs mégalithes du secteur, comme celui des Puades par exemple, dont la dalle de couverture dépassait les 4 tonnes. Aujourd'hui, dans le département des Alpes-Maritimes, plus aucun dolmen ne dispose de sa dalle de couverture en place. Il faut se rendre dans le département voisin pour pouvoir en observer dans leur état d'origine, comme au dolmen des Adrets à Brignoles. Ceci est le fruit du travail de personnes qui ont contribué à restaurer ces mégalithes : Barge-Mahieu Hélène, Programme de classement, restauration, mise en valeur, Bilan Scientifique 1992, S.R.A. DRAC-PACA.
La dalle du dolmen de la Verdoline à Saint-Vallier repose près du monument, sur le tumulus. Elle semble être à peu près intacte et pourrait être remise en place si une opération de restauration était engagée.
(Le dolmen de Colbas, M. Gourdon, 1974)
Le matériel archéologique
De Maret distingua 2 couches, l'une formée de terre noire, contenant de nombreux ossements humains, parfois entiers, au dessous de laquelle se trouvait un pavage irregulier de pierres plates du côté gauche (nord ?) de la cella seulement. La deuxième couche, au dessous du pavage, contenait des ossements humains très fragmentés dans une terre rouge. Il signale aussi des traces de feu, dans la cella, à droite et à gauche de l'entrée.
(doc. 2 le matériel archéologique découvert par A. De Maret)
De Maret indique que "la sépulture avait été certainement violée à une époque reculée car rien n'y était en place". D'autres préhistoriens de l'époque ont remarqué ce désordre habituel dans les sépultures collectives, qui bien souvent ont connu de multiples réutilisations, perturbant ainsi les dépôts précédents. Dans le cas du dolmen de Colbas 1, Sauzade a receuilli lors de sa fouille une monnaie italienne de 1639, qui confirme l'obdervation de De Maret.
De Maret recueille de nombreux ossements humains, 597 dents et Paul Goby une cinquantaine de dents dans les déblais.
Le mobilier comprenait une pendeloque à ailette en os, une perle olivaire en métal (bronze ou cuivre), de tessons inornés (De Maret), de 5 perles en stéatite et d'un pièce de monnaie du XVII ème siècle (Sauzade). De Maret signale un humérus de lièvre et une incisive de porc.
La pendeloque à ailette et les perles en stéatite évoquent le chalcolithique ancien, tandis que la perle métallique pourrait être plus récente (Chalcolithique récent ou Bronze ancien) (Gassin)
La pendeloque à ailettes globulaires (doc 2. F.2) est largement recensée dans le Sud de la France (Bordreuil, 1966 ; Barge, 1982 ; Barge et Bordreuil, 1990-1991 ; Costantini, 1990 ; Philippon 2002). Elle est également présente dans le Jura (lacs de Chalain et Clairvaux) (Voruz, 1985 ; Pétrequin 1988 ; Barge et Bordreuil, 1990-1991). Quelques exemplaires sont aussi connus en Suisse (Bordreuil, 1966 ; Archéologie fribourgeoise 1982 ; Barge et Bordreuil, 1990-1991 ; Ramseyer 1995), en Italie, en Espagne, ensuite à Malte où là, uniquement, la parure est en roche verte (Barge et Bordreuil, 1990-1991).
Les avis partagés des auteurs sur l’interprétation symbolique font référence aux organes sexuels masculins pour la majorité d’entre eux, bien que cette interprétation ait été « farouchement combattue par A. et G. de Mortillet en 1881 ainsi que D. Garrod et D. Bate en 1937 » selon M. Bordreuil (1966) et aux attributs sexuels féminins -représentant les seins- pour L. B. Bréa en et F.-X. de Jaurégui en 1948 (morphologie qui évoque la polymastie lorsque les pendeloques possèdent trois ou quatre lobes), selon M. Bordreuil (1966).
L’outillage préhistorique qui a servi à produire les pendeloques à ailettes est impossible à détecter. L’idée d’utiliser des micro-perforateurs se rapprochant du microlithe de Clairvaux (Pétrequin 1988), pour perforer les pendeloques en forme de hache (Pauc et al., 2004), a été reprise pour les pendeloques à ailettes. La reconstitution plausible et les traces obtenues sur le matériel lithique donnent quelques indications non négligeables.
Références : PAUC P., MOINAT P., REINHARD J. 2005 : Description de la fabrication expérimentale du grain d’enfilage en akène de Lithospermum de type 2 et de la pendeloque à ailettes globulaires. R. Tichy (SEA) & R. Paardekooper (EXARC) directeurs, euroREA 2, Society for Experimental Archaeology Hradec Králové, Czech Republic and EXARC, p. 40-54.
Bibliographie
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